Un petit clin d'oeil à nos collègues Thierry Alet et Habdaphai, co-organisateurs des foires PooL qui donnent rendez-vous régulièrement aux artistes à New York, en Martinique, à Miami et en Guadeloupe...
L'Artocarpe, qui oeuvre pour la promotion de l'art contemporain, travaille dans l'ombre, permettant à plus d'un artiste de se faire remarquer et d'être par la suite présent(e) à de tels rendez-vous...

A cette date, L'Artocarpe compte de nombreux membres qui ont participé à l'une des PooL, avec entre autres:
Valdem
Hélène Valenzuela (logistique matériel de L'Artocarpe à NY)
Philippe Virapin
Nikki Elisé
Julie Bessard
François Piquet
Jean-Michel Philibert
Etienne Roussas
Kelly Sinnapah Mary
Marie Aimer (devenue membre par la suite)
Maryel Spire
Jocelyn Akwaba Matignon (via la galerie Michele Cazanove)
Henri Hilaire (devenu membre par la suite)

On s'étonne toutefois que cette nouvelle édition de la PooL qui se targue d'être la "plus grande rencontre des artistes avec son public en Guadeloupe" ne semble présenter qu'une seule artiste de Guadeloupe à la Big Apple. Sachant que Kelly, par ses propres mots, a été entièrement invitée, elle échappe donc au prix exorbitant normalement demandé à chacun des artistes souhaitant présenter son travail aux professionnels, justifiant alors un tel prix.
On s'étonne également de ne voir aucun artiste ayant déjà participer à la PooL NY de décider de refaire le voyage, puisque très clairement, cette rencontre qui permet aux artistes d'être dénichés par des collectionneurs, devrait alors susciter l'unanime adhésion de tous les artistes professionnels cherchant à écouler leur production de l'année.
Il n'en est rien: Kelly, semble avoir été dépêchée en précipitation. Serait-ce pour justifier des fonds publics accordés par la Guadeloupe à cet événement international? Serait-ce par désespoir de ne pas avoir un seul artiste de Guadeloupe sur cette édition qui communique sur la mise en réseau de la Caraïbe Française et du reste de l'Amérique ? Ou bien serait-ce les deux à la fois?
Toujours est-il que certaines questions restent encore sans réponse, quant à l'organisation d'une telle entreprise qui a toutefois le mérite de faire voyager certains artistes...même si leur contrat les obligent à garder eux-mêmes leurs oeuvres dans l'hôtel qui sert de galerie durant les quelques jours de l'événement et que peu d'artistes peuvent se permettent d'étendre leur séjour à leur propres frais, une fois la foire terminée.
Au pays du rêve, le rêve semble continuer à faire ce que les Américains savent faire de mieux: du business! Et la leçon à retenir est de ne surtout pas débourser quoique ce soit: attendre gentillement de se faire inviter!

Comme tout regroupement d'artistes, L'Artocarpe propose des événements permettant à chacun d'affirmer sa pratique en lui offrant du retour, des conseils et des références précieuses. L'artiste reste le seul responsable de la qualité de son travail qui sera ensuite évalué par les professionnels.
Il est cependant bon de comprendre que la richesse d'un groupe n'a lieu que si celui-ci est alimenté par tous les membres, et non quelques-uns, et si la promotion du-dit groupe se fait également par tous les membres.

Notre coffret, entièrement réalisé bénévolement par un de nos membres, restant à ce jour une publication très appréciée en Martinique, en Guadeloupe, et partout dans le monde où il a été envoyé, il serait bon de poursuivre la promotion afin de mieux faire connaitre L'Artocarpe, ses activités et la richesse de son réseau, dont les valeurs s'éloignent de certaines autres organisations. L'Artocarpe continue de proposer des rencontres profondes avec des artistes de pays moins "bling-bling" que les Etats-Unis, mais dont les oeuvres ont autant, si ce n'est plus à nous apporter.
Nous rappelons qu'à ce jour L'Artocarpe a crée des liens avec Trinidad, Le Brésil, Le Sénégal, Cuba, Haïti, Aruba parmi d'autres..
Saint-Domingue, Le Japon et la Jamaïque étant au programme pour la fin 2013.